Pourquoi je fais ce que je fais?

15 juillet 2018

Vous êtes-vous déjà posé cette question? Pourquoi je fais ce que je fais?? Personnellement, je me pose cette question très souvent. Pour mieux comprendre, je vais vous raconter un bout de mon histoire…

J'arrive...

J’ai vu le jour en mars 1967… eh oui, l’année de l’Expo! Le Québec s’ouvrait au monde, moi j’ouvrais les yeux vers une nouvelle vie remplie d’espoir et de lendemains. Je suis née à Kénogami, ville maintenant englobée dans la grande région du Saguenay. Mon père était plombier et ma mère était à la maison, comme la grande majorité des femmes à cette époque. Sauf que ma mère aurait dû naître à une autre époque car elle avait des projets, de l’ambition et elle voulait se réaliser autrement que dans sa cuisine (ce qui est bien pour certaines personnes, encore aujourd’hui en 2018).

Le reste est un peu flou et, comme mes deux parents sont décédés, je n’ai pas vraiment de personnes à qui demander les menus détails. Je sais que nous sommes déménagés à Québec, j’avais deux ans. Ma mère a commencé à travailler et mes parents se sont divorcés l’année suivante. Comme peu de garderies offraient du service et celles qui le faisaient coûtaient une fortune, ma mère m’a envoyé, durant plusieurs années, avec mes grands-parents au Saguenay. Comme j’ai été aimée et gâtée par mes grands-parents maternels! J’ai eu cette chance et ce bonheur jusqu’à l’âge de six ans. Par la suite, je suis retournée avec ma mère pour le calendrier scolaire et tous les étés, jusqu’à mes onze ans, avec mes grands-parents pour les vacances.

Enfance...

Durant mes très jeunes années, je n’avais pas beaucoup d’amis, je jouais seule, la majorité du temps. J’installais mes toutous et mes poupées avec des crayons et des cahiers et je jouais « à l’école ». Je leur donnais des dictées, je corrigeais leurs fautes, je les faisais lire et calculer. Je jouais pendant des heures. Je crois que mon amour pour l’enseignement a débuté là, dans ma petite chambre sur le boulevard des étudiants à Kénogami.

Plus vieille, à l’école à Limoilou, j’avais plusieurs amis. En fait, j’avais des amis dans plusieurs clans parfois très différents. Comme je m’entendais bien avec tout le monde, mes grands-parents m’ayant appris à être gentille et conciliante, j’étais souvent la médiatrice entre les groupes, m’assurant que l’harmonie et la convivialité régnaient dans la cour d’école. C’est probablement là que j’ai fait mes premiers pas de « coach » et de gestion d’équipes. Sans avoir les bases de la gestion, je réglais les conflits, écoutait activement les confidences, accueillait les gens qui étaient rejetés et aidaient ceux qui avec des problèmes à l’école. C’est probablement de cette période que me vient mon besoin d’aider les autres à aller de l’avant et à améliorer leurs relations avec les autres.

Toute une vie!!

Toute ma vie, j’ai eu une bonne étoile qui a veillé sur moi. J’ai toujours cru que j’étais toujours au bon endroit, au bon moment. J’ai eu des emplois vraiment intéressants, j’ai mené à terme des projets importants et aidé plusieurs personnes à se réaliser et à se dépasser. Je suis fière du chemin parcouru jusqu’à maintenant, en plus des études qui ont fait partie de mon cheminement pendant pratiquement toute ma vie… et ça continue!

Aujourd’hui, j’ai cinquante et un ans. Deux ans de plus que ma mère à son décès. Depuis cette année, je fais à plein temps ce que j’aime le plus faire depuis que je suis toute petite : aider les autres à se réaliser, je transmets des connaissances que j’ai apprises au fil des années en communication et dans d’autres sphères comme l’intelligence émotionnelle, le service client et la gestion d’équipe. J’aide également les gens à trouver des réponses qui sont en eux grâce au coaching. Je n’aurais pas pu rêver à mieux. Je m’y prépare depuis que je suis toute petite. Je fais ce que je fais car j’ai toujours voulu transmettre mon savoir et aider les autres. J'en profite pour remercier ceux qui m'appuient dans cette réalisation de mon rêve, ceux qui m'encouragent en retenant mes services. Sans mes clients, cette réalisation ce ne serait pas possible, je leur suis vraiment reconnaissante.

Et vous? Pourquoi faites-vous ce que vous faites? Et si vous ne faites pas ce que vous aimez, vous attendez quoi pour le faire?